Capsule vidéo du 20 avril 2020 (15 min 25 s)
L’impact de la COVID-19 sur le deuil a été terrible, provoquant ce que Johanne de Montigny propose d’appeler le « deuil suspendu ». Du jour au lendemain, le coronavirus est venu bouleverser nos façons d’être, de vivre et de faire. Nous avons été littéralement propulsés dans l’urgence, et dans l’effort de préserver et de sauver des vies menacées par le coronavirus. Il a fallu inventer une nouvelle façon d’être ensemble, soit à travers les fenêtres qui séparaient les proches des malades, soit par l’entremise de photos envoyées sur l’écran d’un ordinateur ou d’un téléphone, adressées à son parent, son proche, à quelqu’un qui meure dans des conditions effroyables. Nous avons mal pour celles et ceux qui souffrent; nous nous identifions à eux. Nous craignons que le même sort soit réservé à nos parents vieillissants, et nous pensons bien sûr à notre propre mort.