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Questions courantes

Accueil/Explorer le deuil/Questions courantes

Bienvenue sur cet espace de conversation avec vous !

Pour être en lien et converser avec vous, je suis très heureuse de vous accueillir dans cet espace des « Réponses aux questions reçues ».

Vous avez perdu un être cher, un parent ou un proche, et vous êtes déstabilisé par les bouleversements dans votre vie, sans pouvoir véritablement les comprendre ni savoir quoi faire. Surtout, si vous avez perdu un parent qui était pris dans un contexte où il était impossible d’aller le voir en raison de la pandémie. Sans oublier l’impact de l’inéluctable report des funérailles tant que les rassemblements sont interdits en raison de la pandémie de COVID-19.

N’hésitez pas à m’écrire à l’adresse info@infodeuil.ca pour me dire ce que vous vivez présentement et ce qui vous préoccupe, et je m’engage à vous répondre personnellement.

Johanne de Montigny
Psychologue

Les réponses à vos questions

1

1 - Question reçue à la suite de la publication de la chronique « Le deuil : une perte unique, un phénomène universel »

Ma mère est décédée il y a sept mois d’un cancer inopérable. Je l’ai accompagnée jusqu’au bout. Je pleure encore son absence même si mon entourage croit que je fonctionne bien. J’ai 42 ans, un mari et deux enfants. La présence pourtant bonne et aimante de ma famille et de mes amis ne suffit pas à me guérir du manque de ma mère. Qu’est-ce que je peux faire pour m’en sortir ?

Marie-Claude T.


Chère Marie-Claude,

Sept mois. Ce n’est pas beaucoup de temps pour surmonter une perte significative. La traversée du deuil ne se fait pas à la vitesse de la lumière ; son rythme d’évolution varie pour chacun. En perdant une maman (son pilier familial), on a le sentiment d’avoir tout perdu : son identité, le sens de sa vie et la sécurité personnelle. Ce sont trois axes fondamentaux sur lesquels on doit s’appuyer pour rebâtir les forces du moi. Cela devient possible en réintégrant le lien maternel préexistent que même la mort ne peut détruire.

Le deuil n’est pas inquiétant même s’il est souffrant. Il est normal d’éprouver de vives réactions ou différents sentiments en conséquence de cette épreuve. La tristesse, la colère, la quête de sens, la déstabilisation, le vide ou le manque sont des états qui fluctuent au gré des étapes inévitables et directement reliées au deuil. On ne peut escamoter une perte aussi grande, il y a un temps pour la métaboliser, pour la surmonter, et plus tard, en être transformée. Cette transformation se concrétise par une sensibilité (une empathie) accrue envers autrui et par la conviction que l’investissement affectif a un prix, celui de le perdre lorsque la mort surgit.

Pleurer est une manifestation de tristesse fort légitime pendant plusieurs mois, voire même, pendant quelques années après la perte. Il faut faire la différence entre des crises de pleurs intenses et prolongées dans la même journée et les larmes qui coulent sur les joues à tout bout de champ, c’est-à-dire dans les moments où on ne s’y attend pas. Certaines personnes ne parviennent pas à pleurer, elles en souffrent tout autant. Ne craignez pas vos émotions, elles s’expriment de toutes les façons pour nous dire votre peine d’avoir perdu un être aussi cher.

Dans le travail de deuil, le mot « oscillation » nous aide à comprendre ce balancier qui au fond de chacun se promène entre la force de frappe de la perte et la distraction constructive en période de deuil, une voie nécessaire pour adoucir son chagrin. Ces deux mécanismes pourtant contradictoires (être centré sur sa perte et le besoin de s’en distraire) permettent à la fois de vivre son deuil et de vivre des moments de répit.

Soyez patiente et indulgente envers vos états à la fois pénibles et inévitables. L’écriture, la lecture, la méditation et la communication aident à surmonter le deuil.

 

Johanne de Montigny
Psychologue

2

2 - Question reçue à la suite de la publication de la chronique « Le premier Noël sans toi »

J’ai lu votre chronique sur « Le premier Noël sans toi ». J’en ai pris connaissance le 24 décembre, car je n’arrivais pas à dormir. Je n’ai pas perdu un enfant, il s’agit de mon conjoint. On dit que la perte d’un enfant c’est la pire. Je n’ai pas réussi à installer l’arbre de Noël. Les lumières m’agressent. Tous mes sens sont exacerbés. Les gens parlent trop fort, ils sont capables de rire, pas moi. Je ne me réjouis plus, tout me semble morne, dépourvu de sens, sans substance. Je m’ennuie tellement. Je voudrais que la perte de mon mari ne soit pas réelle ; je voudrais que la vie soit comme avant. Pendant 40 ans, nous avons filé le parfait bonheur. La mort me l’a arraché, c’était un homme exceptionnel.

Je vous écris sans trop savoir ce que j’aimerais vous demander. Personne ne peut me le ramener. Je crois que je désespère. Je ne suis plus la même. Que vais-je devenir ? Nous n’avons pas eu d’enfant.

Louise


Madame,

Vos pleurs ont un écho. Vous venez de vivre votre premier temps des fêtes brisées par la perte. Vous ne me l’avez pas spécifié, mais je soupçonne que la mort de votre conjoint soit encore récente. L’année précédente n’est pas si loin, on ne se relève pas facilement du manque. Chacun, chacune tente de s’adapter à une vie qui n’est plus pareille. La perte, on a beau la redouter, nul ne peut imaginer la souffrance qu’elle engendre. La perte d’un conjoint peut être aussi accablante que la perte d’un enfant. La perte la plus significative pour soi est donc la plus importante dans sa vie.

Je sais que vous n’avez pas le cœur à la fête ni même à la fraternité. Mais quand le pire s’acharne, il faut intentionnellement se distraire de la souffrance. S’en éloigner ne veut pas dire l’enrayer, mais l’apaiser. Sinon le deuil se manifeste comme une obsession : on pense sans arrêt à l’être qui n’est plus et on ignore parfois les personnes qui nous entourent ou qui cherchent à nous entourer. Leur proximité, à l’occasion, peut nous aider à ne pas tomber dans le vide. C’est un effort de répondre aux appels, d’accepter les invitations, d’écrire à une personne capable d’accueillir vos sentiments et vos réactions. La solitude prédomine en temps de deuil, mais il faut éviter de s’isoler de façon prolongée. Il faut redécouvrir ce que la solitude rend encore possible : la lecture, l’écriture, le silence, la marche, les souvenirs, la photographie, la réflexion. Le deuil est une épreuve de mutation. La personne quitte le connu, elle migre dans un univers qui lui est étranger. C’est la conquête vers l’avant. Acculé au mur de la perte, l’endeuillé rassemble son potentiel et tente de surmonter le pire. L’effort est constant.

La formule « le temps demeure notre principal allié » n’est pas forcément heureuse à entendre, elle fait l’économie des efforts que la personne en deuil déploie ne serait-ce que pour se lever, se laver, manger, faire face au quotidien. Mais le temps, doublé d’efforts, s’annonce fécond. Non, le temps n’arrange pas les choses, mais il en atténue l’intensité.

Le deuil cloue au sol la personne en quête de sens. Entre le mariage et le veuvage, tout un monde vient de basculer. Votre monde. Jusqu’au jour où la blessure ouverte se cicatrisera ; alors seulement le corps peut endosser sa deuxième peau.

Vous me confiez votre chagrin, j’en mesure la force de frappe. En m’écrivant, vous avez brisé l’isolement, vous avez rejoint d’autres personnes en deuil à la recherche d’une main tendue. Un jour, que l’on qualifie de miraculeux, l’entaille se referme et la personne en deuil se remet au monde, différemment, dotée d’une expérience dite universelle, et pourtant, unique. Sa propre expérience de la perte a quelque chose de singulier parmi la foule d’endeuillés. Ce que votre vie conjugale vous a laissé finira par dépasser l’absence. Un jour la personne en deuil retrouve la vie qui ne l’avait pas complètement déshabitée, le temps de se relever d’une perte majeure.

Mes pensées vous accompagnent.

 

Johanne de Montigny
Psychologue

3

3 - Question reçue

Mon enfant a été frappé par un poids lourd. Pourquoi n’ai-je pas pu le sauver ? Il a lâché ma main pour aller chercher son ballon. Que puis-je faire ?


Vous avez été brutalement confrontée au sentiment d’impuissance. Un accident par définition nous échappe, son dénouement est imprévisible ; certains en sortiront presque indemnes, d’autres, sévèrement handicapés, mais votre enfant est mort sur-le-champ. Il ne s’agit pas d’une incompétence parentale, mais d’une affreuse malchance. Tous les parents auront mal avec vous, ils savent que ce drame pourrait leur arriver.

Vous trouverez sur notre site des chroniques et des articles qui pourront vous aider à surmonter le deuil. Nous mettons également à votre disposition d’autres ressources comme des capsules vidéo, des conférences ainsi qu’un bottin de groupes d’entraide.

 

Johanne de Montigny
Psychologue

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