Johanne de Montigny recueille le témoignage de la traversée du deuil en temps de pandémie de Clara Christine Verhas-Breyne
Capsule vidéo du 8 mai 2020 (53 min 56 s)
Clara Christine Verhas-Breyne
Clara Christine Verhas-Breyne se qualifie avant tout comme « proche aimante » et non « proche aidante ». Les personnes ayant déjà participé aux Soirées-rencontres mensuelles sur le deuil la connaissent bien puisqu’elle était venue le 9 avril 2018 nous entretenir de son expérience d’un deuil très particulier que l’on nomme le « deuil blanc » ou le « deuil invisible ». Porte-parole de la Société Alzheimer pendant de nombreuses années, mère de Nicolas, c’est une femme d’exception dont l’amour, la détermination, les valeurs et la réflexion dépassent la force de frappe du malheur. Son parcours personnel et professionnel l’a conduit à s’inscrire en maîtrise en pratiques psychosociales à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) afin de réfléchir et partager son expérience de traversée du deuil nourrie par la force de l’amour.
Quelle place le deuil personnel peut-il prendre dans un temps de deuil collectif? Découvrez le témoignage de Clara Christine Verhas-Breyne, ayant perdu récemment son conjoint, Rodrigo. Son récit est bouleversant, car il cumule non seulement la confrontation tragique à la mort de l’être aimé, mais aussi les pertes engendrées par le « deuil invisible » (la maladie d’Alzheimer), le difficile hébergement en CHSLD, puis le privilège de l’accompagnement de fin de vie à domicile par sa « proche aimante ». Tout cela dans le contexte de la pandémie et de ses interdits.